Quand j’ai accepté de déménager en Allemagne pour suivre Francis, j’étais loin de me douter à quel point la préparation à cette grande aventure allait être compliquée. Imaginez la longueur de notre «to do list» d’avant départ. Multipliez ça par deux ou trois, et vous y êtes !
À mettre sur la to do list
Avant de déménager en Allemagne, il faut vendre les voitures, briser le bail de notre appartement, faire des boîtes, entreposer ce que nous voulons garder et envoyer nos indispensables par bateau. Ça, c’est la base. C’est ce que j’avais en tête quand j’ai dis «oui, je le veux», les deux pieds dans le sable au Salvador.
Mais malheureusement, il faut aussi penser à des choses plus ordinaires, comme les permis de travail, les impôts allemands et canadiens, les assurances médicales, les comptes bancaires, les paiements à rediriger et toute la paperasserie administrative. Pour ceux qui me connaissent, je suis la reine de l’organisation. Et bien, je suis dépassée ! L’équipe de déménagement sera là mardi, et j’en suis encore à me demander si j’envoie mon moule à muffins par bateau.
Heureusement, nous avons la chance de pouvoir compter sur les services de professionnels engagés par la compagnie pour laquelle Francis travaille. Il y a Barbara, notre ange-gardien. Rencontrée pour la première fois lors de notre voyage «look and see» il y a un peu plus d’un mois, elle nous a fait voir différents quartiers, visiter des appartements et ouvrir un compte bancaire allemand. Elle sera à nos côtés pour nous aider à acheter une voiture et à trouver un appartement. Il y a aussi des spécialistes des impôts canadiens et des spécialistes des impôts allemands, qui parleront avec Francis parce que moi et les chiffres, ça fait deux. Bref, nous sommes bien entourés.
Lors de notre première visite à Nuremberg, nous avons rencontré deux expatriés franco-québécois. J’ai retenu ceci de leurs précieux conseils :
« À partir de maintenant, tout ce qui vous semblait super simple à Montréal, comme faire installer Internet ou comprendre le contenu d’une lettre, sera plus compliqué (…) Mais ne lâchez pas, parce qu’au final, c’est une belle aventure ! »
Alors non, je ne lâcherai pas. Ce weekend, je mettrai ma vie dans des boîtes. En tant que reine de l’organisation, je ferai 3 piles : ce qui part en bateau, ce qui s’en va en entrepôt et ce que je garde avec moi. Tout ça en pensant qu’il faudra aussi transférer mes comptes bancaires, renouveler mes prescriptions, décrocher un emploi et décider ce que je ferai finalement de mon moule à muffins.
Ouf, gros weekend.
Photo : Mario Calvo Unsplash.com
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[…] de deux années se sont écoulées depuis ce fameux weekend où j’ai mis ma vie dans des boîtes. Est-ce que je regrette d’avoir tout laissé tomber ? Absolument pas. Comme le disaient […]
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Amène le avec toi d’ici à te trouver un emploi, cuisiner peut être un bon moyen de te divertir:-). J’adore te lire Jess, compte sur moi pour vous suivre dans votre aventure… Bonne chance, je t’embrasse xo
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lâche pas!
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Une boîte à la fois Jess! Bon courage.
5 commentaires sur «Mettre sa vie dans des boîtes»